Bref, on a tourné une vidéo marque employeur

Florian, Lead Developer chez MerciYanis, revient sur la création de la vidéo “Bref : j'ai fait mon 1er jour chez MerciYanis”, un projet innovant mêlant humour et culture d'entreprise pour renforcer la marque employeur.

Publié le

9.5.2025

par

Florian Cayrel

Hello ! Moi c’est Florian 😊 Je suis Lead Developer et Scrum Master chez MerciYanis depuis un peu plus de 4 ans (mazette que le temps passe vite 👴)

J’ai déjà eu l’occasion d’écrire il y a quelques temps un article sur la blockchain que vous pouvez retrouver ici, et vous me retrouverez peut-être bientôt sur un article POV, qui sait ? 😉

Mais aujourd’hui j’aimerais vous parler de la vidéo Bref : j’ai fait mon 1er jour chez MerciYanis qu’on a sorti en mars et sur laquelle j’ai eu l’occasion de travailler.

Immersion dans les coulisses du MCU (MerciYanis Cinematic Universe)👇

💡 Une idée et un momentum

Avant le début de ce projet, la saison 2 de la série « Bref » de Kyan Khojandi venait de sortir et faisait sensation sur les réseaux sociaux. Chez MerciYanis, on se retrouvait même parfois entre midi et deux pour regarder quelques épisodes, car on est tous fans de la série.

Lors d'un weekly avec toute l'équipe, Guillaume a proposé de surfer sur la vague « Bref » pour créer une vidéo capturant l'ambiance de travail chez MerciYanis. L'objectif était double : renforcer notre marque employeur en vue de futurs recrutements et présenter notre mindset à travers un contenu marketing.

Son idée était de mettre en scène l'arrivée d'un nouveau collaborateur chez MerciYanis.

Marque employeur : La marque employeur, c’est l’image que renvoie une entreprise en tant qu’employeur – à ses salariés actuels et à ses futurs candidats. C’est la perception qu’on a de l’entreprise en matière de valeurs, de conditions de travail, de culture interne, de perspectives de carrière, etc.

👉 Une bonne marque employeur permet :

• d’attirer des talents,

• de fidéliser les collaborateurs,

• et de renforcer le sentiment d’appartenance.

En discutant du projet, nous avons identifié plusieurs défis à relever :

  • Comment éviter l'effet “déjà-vu” ? Lors de la saison 1, plusieurs entreprises avaient déjà réalisé des vidéos similaires, ce qui risquait de donner un effet daté.
  • Face à la sur-saturation des réseaux sociaux, comment nous démarquer ? La saison 2 ayant créé un buzz important, de nombreuses vidéos imitant le style « Bref » circulaient déjà, pouvant lasser le public.
  • Comment gérer notre charge de travail : tourner toutes les scènes avec les bonnes personnes sans perturber leur travail quotidien ? Comment optimiser notre propre organisation ?
  • Le timing était crucial : nous devions sortir la vidéo rapidement pour éviter de nous noyer dans la vague des parodies « Bref » sur les réseaux sociaux.

En tant que passionné de cinéma (qui peut vous expliquer pendant 2h pourquoi Jurassic Park est le plus grand film de tous les temps) et ayant déjà aidé l'équipe marketing sur quelques vidéos avec des conseils techniques, je me suis proposé de filmer cette vidéo !

Pour être honnête, je doutais de la pertinence de ce projet face à toutes ces contraintes. Mais je me suis dit que ce serait un challenge personnel intéressant et qu'on pourrait se démarquer en étant minutieux et fidèles au format d'origine (le diable est dans les détails 😈).

En gardant ces enjeux à l'esprit, nous avons lancé une workforce "Vidéo Bref", composée de Guillaume pour le script, Alicia pour l'organisation et moi-même pour la réalisation.

Objectif : sortie 9 mars (la semaine d'après) 🚀

✍️ Réflexion et planification

Dans un premier temps, il a fallu se mettre dans de bonnes conditions pour respecter le contenu d’origine, et regarder plusieurs épisodes de la saison 1 comme de la saison 2 pour répondre à la question : C’est quoi en fait une vidéo type “Bref” ?

En termes de manière de filmer, c’est en réalité beaucoup de gros plans sur les acteurs et des champs/contre-champs simples pendant les dialogues. La caméra est délibérément peu stabilisée pour créer un effet réaliste comme si on était présent dans la scène avec les personnages.

La post-production (tout ce qui vient après le tournage des plans “bruts”) est cruciale : le montage est rythmé, avec un timing comique précis entre la mise en scène (souvent muette), la musique et la voix off (avec un narrateur). C’est pourquoi la mise en scène doit être minutieusement planifiée.

On a fini par analyser aussi les vidéos circulant sur les réseaux sociaux pour pouvoir repérer les bonnes idées et éviter les erreurs courantes.

L’écriture

Guillaume avait déjà préparé le script avec les dialogues et quelques idées de mise en scène. Nous avons d'abord fait une lecture collective en jouant les scènes, comme pour une pièce de théâtre, pendant que Guillaume nous guidait et expliquait sa vision.

Cette première lecture nous a permis d'identifier les idées manquant d'impact et d'éliminer les mises en scène trop complexes ou techniquement difficiles à filmer (on n’est pas à Hollywood ici !).

💡 Fait intéressant : Guillaume avait initialement imaginé le script et la mise en scène en POV (Point of View, ou Point de Vue en français), où la caméra aurait joué le rôle du personnage principal. Après réflexion, nous avons réalisé que ce style ne correspondait pas à l'esprit des vidéos Bref, donc l'idée a été abandonnée.

Une fois le script établi, nous avions une meilleure vision de ce que nous devions filmer, et les idées de plans ont commencé à émerger naturellement. Pour concrétiser ces idées, j'ai dessiné des storyboards (petites saynètes représentant chaque plan) dans un carnet. Cette étape nous a permis de visualiser précisément les plans nécessaires pour chaque situation.

Les storyboards by Flo'

La technique

Très bien, nous savions ce que nous devions filmer, mais qu'en était-il des moyens techniques ? Sans studio ni caméra cinéma à disposition, nous avons dû nous adapter avec les moyens du bord : un iPhone 12 (celui de l'équipe marketing) et des micros-cravates Rode (pas idéal pour le son).

Pour nous rapprocher du rendu "cinéma", j’ai opté pour un format horizontal 2.35:1, dit cinémascope (mais si, vous savez, les fameuses bandes noires en haut et en bas de l'image 😉).

Pour y parvenir, j'ai installé l'application Blackmagic Camera, un outil vraiment complet qui m'a permis de contrôler avec précision les contrastes, l'éclairage et la fréquence d'images par seconde (24 images par seconde, comme la grande majorité des films et des séries).

L'organisation

Pendant que je m'occupais de la partie technique et de la réalisation, Alicia a relevé un vrai casse-tête : organiser le planning de tournage. Elle devait jongler avec la disponibilité des collaborateurs de MerciYanis, coordonner les différentes scènes à filmer, et gérer tout le matériel nécessaire (qu'on appelle des "props" – les objets utilisés par les acteurs pendant les scènes). Un défi qu'elle a brillamment relevé !

Donc, si je récapitule, on a :

  • un script et trame narrative : check ✅
  • du matériel de tournage : check ✅
  • des acteurs disponibles : check ✅

Alors, au travail 💪

🎥 Silence, ça tourne… et action !

Le tournage s'est déroulé tout au long de la semaine, majoritairement pendant les pauses déjeuner :  le créneau idéal pour minimiser l'impact sur notre travail quotidien.

Tous mes collègues ont joué le jeu (et je les en remercie 😄), et d’ailleurs je pense que ça se ressent sur la vidéo finale.

Trevis, qui a été volontaire pour jouer le rôle principal, s'est révélé être un excellent choix. Sa spontanéité naturelle et sa capacité à incarner le personnage du nouveau collaborateur ont apporté une authenticité précieuse à notre projet !

💡 Fun fact : Trevis était en réalité le dernier recruté chez MerciYanis à l'époque, ce qui lui a certainement permis de mieux s'identifier à son personnage pour son 1er jour dans l'entreprise.

L'expérience du tournage a été unique : entre les multiples prises nécessaires pour atteindre le timing parfait et les (nombreux) fous rires, chaque scène est devenue une nouvelle aventure.

Nous avons quand même dû faire face à quelques défis techniques, particulièrement avec l'éclairage. Sans spots lumineux professionnels à disposition, nous avons dû travailler avec la lumière naturelle, ce qui nous a obligés à adapter notre façon de filmer selon les différents espaces.

Malgré ces contraintes, nous avons réussi à maintenir un rythme de tournage efficace tout en gardant une ambiance détendue sur le “plateau”.

Grâce à une organisation au poil, le clap de fin de tournage a été donné dans les temps, avec pour résultat une montagne de rushs à traiter sur la postproduction.

💡 Rush : Vidéo brute, telle qu’elle a été tournée sans coupure ni effets ajoutés.

🎞️ La postproduction

La postproduction est essentielle si on veut donner le bon ton et le bon équilibre à une vidéo. C’est la science du montage et du timing maîtrisé, essentiel donc à une production type “Bref”.

Pour le montage, j’ai utilisé le logiciel Adobe Premiere Pro, avec lequel j’étais familier. J’ai commencé à méticuleusement trier, découper, organiser et assembler les rushs dans l’ordre du récit, en réfléchissant déjà au rythme pour maintenir l’engagement du spectateur. Ce premier assemblage des plans bruts s’appelle un “ours” dans le jargon cinématographique. Cela permet déjà de se faire une idée de la potentielle longueur de la vidéo et du rythme voulu, identifier les plans qui fonctionnent (ou pas) et s’il y a des reshoots à faire (littéralement, des scènes à re-tourner).

En live sur Adobe Premiere Pro

On s’est heurté à un 1er problème : la vidéo durait originellement 13 minutes, ce qui est beaucoup trop long pour un format “Bref” (autour de 3min).

Avec l’accord de mes partenaires, j’ai procédé à un “sabrage”, c’est-à-dire un élagage du plus grand nombre possible de plans “superflus” ou moins importants pour la narration. In fine, nous avons réussi à réduire la vidéo à 4min30; ce qui reste un challenge pour captiver l’auditeur autant de temps.

Pour donner plus de crédibilité à notre vidéo et pour respecter le format d’origine, nous ne pouvions pas passer outre une narration via une voix off ; élément signature du format "Bref". Pour ce faire, Trevis a enchaîné sans relâche les prises audio pour trouver le ton juste et le débit parfait (on y a passé une matinée entière ! Trevis si tu me lis, bravo pour ta persévérance 😂)

J’ai finalement pu me concentrer sur le rythme de la vidéo : chaque plan, chaque coupe, chaque transition a dû être minutieusement calibrée pour créer cette cadence rapide et ce timing comique si particulier, propres au format “Bref”. La synchronisation audio m’a aussi pris pas mal de temps : aligner parfaitement la voix off, les effets sonores et la musique avec les images, pour créer cette harmonie caractéristique du format.

🍿La sortie

La deadline de sortie était très serrée, et pour être honnête, j’ai finalisé le montage 30 minutes avant la publication de la vidéo sur les réseaux 😂

Mais avant de la publier, nous avons quand même réalisé une “projection” en interne de la vidéo avec toute l’équipe. Je pense que c’était le moment le plus stressant pour moi ! Heureusement, les retours de l’équipe ont été très bons, et cela m’a conforté dans l’idée que nous avions pris les bonnes décisions tout au long de ce projet.

Suite à ça, la vidéo a été mise en ligne sur notre LinkedIn.

🎬 Pour conclure

Des résultats au-delà des attentes

La vidéo a dépassé les 4 000 vues, avec une cinquantaine de commentaires, et un taux d'engagement exceptionnel de 31% ! Il est particulièrement élevé pour LinkedIn, surtout pour une vidéo longue, un format qui n’est pas le plus consommé actuellement (👋 cc les snack vidéos). Et ça montre aussi que notre audience sur LinkedIn apprécie particulièrement ce type de contenu !


Des compétences mises en valeur

Ce projet m'a permis de développer des compétences clés, qui vont bien au-delà de mon activité de développeur :

  • Résoudre des problèmes de manière créative et m'adapter rapidement : que faire si on ne peut pas tourner la scène comme on le voulait ?
  • Communiquer de manière claire et efficace : donner les bonnes informations au bon moment, et aux bonnes personnes.
  • Savoir gérer la pression tout en cultivant un esprit positif : toujours maintenir l’enthousiasme pour garantir une certaine qualité !


Ce type d’expérience reflète parfaitement la culture de MerciYanis ; on a l’opportunité de développer des compétences transversales (soft skills) et de se dépasser au-delà de notre rôle quotidien. Cette approche est non seulement rafraîchissante et enrichissante sur le plan personnel, mais elle contribue également à renforcer la dynamique et la créativité au sein de l’entreprise !


Et un grand merci

Je tiens à remercier toute l'équipe pour sa confiance dans ce projet créatif, et en particulier Guillaume et Alicia, sans qui cette vidéo n'aurait pas vu le jour. Cette expérience a été pour moi un excellent moyen de sortir de ma zone de confort et d'explorer de nouvelles manières de communiquer notre culture d'entreprise.



Bref, ce fut une sacrée aventure 🔥

Proposez des locaux sains, sûrs, agréables et durables grâce à MerciYanis.

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