Les voyages façonnent nos compétences : ce que j'ai rapporté dans mes valises

Quitter son job, partir seule, traverser 10 pays… et en revenir avec des compétences pro insoupçonnées. Une aventure humaine qui résonne encore dans mon quotidien.

Publié le

2.6.2025

par

Ophélie Carreyre

Moi, c’est Ophélie, 35 ans, ex-parisienne et toulousaine d’adoption - en tout cas, j’essaie : j’ai la croix occitane autour du cou pour passer inaperçue à défaut d’avoir l’accent. Après mon plus gros voyage qui a duré 10 mois, j’ai réalisé en rentrant que j’avais envie de prendre le large, mais en France cette fois. Objectif atteint il y a un peu plus de 3 ans direction Toulouse. Depuis un an, j’ai même troqué la ville pour la campagne toulousaine, où je vis au milieu des champs 🌾

🧭 Le début d’un grand saut

Il y a des rêves qu’on garde depuis l’enfance. Pour moi, c’était de partir en Nouvelle-Zélande. Pourquoi la Nouvelle-Zélande ? Simplement parce que c’était l’endroit le plus éloigné de ma région parisienne : près de 19 000 km !

Il y a quelques années (oui bon ok, ça fait déjà 11 ans 👵🏼) je me suis retrouvée à un moment important de ma vie. L’envie de partir à l’aventure me titillait depuis longtemps, mais on a toujours mille bonnes raisons de ne pas bouger : les études, la sécurité, le confort, la famille, le CDI…

Et puis un jour, j’ai dit stop. J’ai quitté mon poste, acheté un billet aller et me suis envolée pour l’autre bout du monde. Là, je vous l’accorde, on dirait un peu le début d’un téléfilm à l’eau de rose : mais non, je n’ai pas rencontré Stanislas à l’aéroport d’Auckland, PDG en burn-out, venu en retraite spirituelle en terre néo-zélandaise.

Me voilà plutôt au milieu des champs de kiwis à ramasser ce fruit emblématique d’Aotearoa (Nouvelle-Zélande en Maori, qui signifie “Le Pays du long nuage blanc”).

C’était alors parti pour le début d’un long voyage (sans vraiment le savoir) à travers plus d’une dizaine de pays — des Fidji au Laos, en passant plus tard par le Togo ou la Colombie.

Des lieux, des cultures, des rencontres… et surtout, des leçons de vie qui m’accompagnent encore aujourd’hui.



🗺️ Une carte, des rencontres, et mille apprentissages

Les escales d’Ophé aux quatre coins du monde


La découverte de ces pays et de leur culture m’a confortée dans l’idée que voyager est, à mon sens, primordial !

Et en regardant en arrière, je réalise à quel point ce voyage m’a appris des choses que je réutilise au quotidien (souvent inconsciemment), même assise devant mon ordi chez MerciYanis.



🌱 Voyager, c’est aussi bosser sur soi

Voyager, ce n’est pas seulement découvrir de nouveaux paysages ou prendre des photos de cartes postales. C’est aussi un véritable travail sur soi-même. En voyage, on développe des compétences que l’on ne trouve pas forcément dans les livres et qui ne sont pas enseignées durant le parcours scolaire.

Il y a des compétences qui nous servent tous les jours, sans qu’on s’en rende vraiment compte. Ces compétences, on les appelle les soft skills :

  • L’adaptabilité : Quand tu rates un bus au fin fond du Cambodge ou que tu dois improviser un plan B en Indonésie, tu deviens rapidement flexible. Dans le monde professionnel (comme personnel d’ailleurs), c’est pareil : chaque imprévu est une opportunité de rebondir.

    J’ai appris à ne jamais me laisser abattre, à changer de cap et à être réactive. Par exemple, lors de mon séjour en Indonésie, on a rencontré un prof d’anglais au milieu des rizières de Lombok qui nous a invités, le lendemain, à venir rencontrer son groupe d’élèves pour échanger avec eux en anglais. On s’attendait donc à être dans une classe avec une vingtaine d’élèves, mais au final, on s’est retrouvés sous le préau de l’établissement avec près de 300 étudiants qui nous parlaient dans un anglais impeccable alors qu’à cette époque ma note au TOEIC devait être d’environ 3,2 sur 990. On a donc échangé dans un anglais approximatif avec tous ces élèves lors de cet événement qui était en fait leur conférence annuelle sur l’orientation scolaire. Ce genre de situation m’a appris à m’adapter, à improviser, et surtout à accepter l’imprévu : le fait qu’on ne peut pas TOUT contrôler dans la vie, comme dans le travail.

    Chez MerciYanis, l’adaptabilité me permet de réagir vite face aux imprévus, qu’il s’agisse d’un changement de planning, d’une nouvelle demande client ou d’un souci technique, sans être déstabilisée. C’est aussi grâce à l’adaptabilité, en partie, que j’arrive à rebondir en visio face à un client, quand je comprends qu’un commercial a oublié de me donner des infos importantes sur son projet 😅
  • Le relationnel : Essayer de se faire comprendre avec trois mots d’anglais et des gestes en pleine brousse au Bénin ou au Togo, c’est un super entraînement pour s’adapter à tous types d’interlocuteurs. C’est un excellent moyen de se préparer à travailler avec des personnes de différentes cultures, avec différents besoins et différentes attentes.

    Dans mon quotidien de cheffe de projet, ma mission est aussi de créer et entretenir des liens solides avec les clients, ce qui facilite la collaboration et la résolution des problèmes quand il y en a. Cette proximité humaine aide à comprendre les attentes diverses de nos clients et partenaires, ce qui facilite les échanges et évite tout malentendu.
  • La résilience : Voyager, ce n’est pas que les plages paradisiaques. C’est aussi des galères, des retards, des imprévus, des moments de solitude et de panique. J’ai appris à garder le sourire, à relativiser, à avancer, notamment lors d’un accident au Cambodge où on a dû gérer une situation d’urgence. Ce jour-là, on voyageait à 4, en scooter et en claquettes évidemment… Et au milieu d’un chemin de poussière sur lequel il n’y avait absolument personne à part nous, une fille est tombée dans le ravin et le scooter lui est tombé sur le pied : je vous épargne les détails. Le seul endroit qu’on a trouvé pour qu’elle se fasse soigner, c’est une maternité : et se faire recoudre le pied par un gynécologue au milieu de femmes qui mettaient au monde leurs enfants ce n’était pas très glorieux.

    La résilience me donne la force de gérer les situations stressantes ou urgentes avec calme. Un changement total des exigences clients la veille du lancement du projet ? Un fournisseur qui est très en retard ? J’arrive à prendre du recul rapidement, trouver une solution et rebondir, et surtout, je ne peux pas tout contrôler : et il y a toujours des impondérables (et j’adore ça) !

  • L’écoute et l’ouverture : À force de rencontrer des gens de tout horizon, on apprend à écouter sans juger, à accueillir l’inconnu avec bienveillance. C’est une posture que j’essaie d’appliquer aussi dans mon travail d’équipe chez MerciYanis.

    Écouter les besoins de nos clients
    , comprendre leurs problématiques et y répondre de manière adaptée et cohérente fait partie intégrante de mon rôle. L’écoute active et l’ouverture d’esprit sont essentielles pour capter les besoins, souvent implicites, de nos clients et les accompagner vers des solutions aussi adaptées et efficaces que possible.

    Au quotidien, travailler en équipe chez MerciYanis, c’est aussi savoir écouter (vraiment) les idées et les retours de ses collègues, même quand ils diffèrent des nôtres. Essayer aussi de comprendre les métiers de chacun pour avoir une vision plus globale. Cette capacité à accueillir les perspectives diverses, sans jugement, favorise la cohésion et la créativité dans l’équipe.
  • La curiosité : Voyager, c’est avant tout une soif d’apprendre, un désir constant de découvrir ce qui est différent, parfois déstabilisant, souvent fascinant. Que ce soit en goûtant un plat inconnu, en posant des questions à des locaux ou en s’aventurant hors des sentiers battus, la curiosité m’a poussée à sortir de ma zone de confort chaque jour.

    Cette ouverture d’esprit me sert aussi énormément dans mon travail. Être curieuse, c’est chercher à comprendre les besoins profonds des clients, poser les bonnes questions et ne jamais se contenter de la première réponse. Cela nourrit aussi ma créativité et ma capacité à proposer des solutions innovantes !

    Grâce à la curiosité, je continue d’apprendre, de m’adapter et de grandir, que ce soit sur la route ou au bureau. C’est cette envie d’explorer l’inconnu qui donne du sens à mon quotidien, et qui fait de chaque projet une nouvelle aventure.

🧳 De retour en France, mais pas tout à fait la même

Quand on rentre après avoir vécu des mois — voire des années — à l’étranger, on a l’impression que tout va très vite, que les gens courent et que la routine s’installe rapidement. Mais ce que j’ai découvert, c’est qu’il est possible de garder cet état d’esprit nomade, même en travaillant dans une entreprise stable.

J’ai aussi réalisé que je ressentais le besoin de quitter la région parisienne plus que tout, après être revenue de tous ces voyages. Cela aura pris quasiment 10 ans “à cause” de mon emploi, mais j’ai finalement passé le cap en m’installant en région toulousaine il y a maintenant bientôt 4 ans.

Chaque jour, je m’efforce de rester curieuse, d’apprendre, de relativiser et de toujours chercher du sens dans tout ce que je fais. J’ai trouvé tout cela chez MerciYanis. C’est une entreprise où l’humain compte, où l’on encourage l’évolution et l’ouverture d’esprit. Chez MerciYanis, il est possible de rester soi-même tout en continuant de grandir (Bien que mes 35 ans me placent dans le top 3 des plus vieux).

C’est ce que j’ai cherché pendant mon voyage et c’est ce que j’ai trouvé.

Je suis passée d’un sac à dos rempli de rêves et de curiosité, à une boîte à outils plus mentale que matérielle.

Et je continue chaque jour à explorer de nouvelles façons de faire, de penser et d’échanger.

🧳 Ce que je retiens (et recommande !)


Si je devais résumer le voyage en une phrase :

“C’est un truc à faire au moins une fois dans sa vie.”

Pas forcément au bout du monde, pas forcément longtemps, mais oser partir, même un peu, apporte énormément. Voyager, ce n’est pas tant le nombre de pays que l’on visite, mais ce qu’on en fait. Ces expériences sont une source précieuse de découvertes personnelles et professionnelles.

À défaut de pouvoir continuer de voyager autant (👧🏼), je continue d’explorer : pas toujours avec un sac à dos, mais toujours avec l’envie de découvrir, d’apprendre et de partager. Et j’espère que ce témoignage donnera à d’autres l’envie de partir à leur tour, d’oser l’aventure et de découvrir à quel point cela peut les transformer.


💬 Et vous, c’est quoi votre rêve un peu fou ?

On n’a pas tous besoin de partir à l’autre bout du monde pour vivre une aventure. Mais parfois, il suffit d’oser sortir du cadre — même un peu — pour transformer son regard, ses habitudes… et sa manière d’être et de travailler 🤓

Alors, vous feriez quoi si vous n’aviez rien à perdre ?

Proposez des locaux sains, sûrs, agréables et durables grâce à MerciYanis.

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