Être simple, c’est ma force : mon approche du travail sans chichi

Dans un monde où tout va (trop) vite, où les to-do lists s’allongent à la vitesse des notifications, et où l’on confond parfois performance avec agitation, j’ai fait un autre choix : celui de la simplicité.
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⚡️ La simplicité, un choix assumé

Depuis toujours, j’ai eu du mal à m’aligner avec certains cadres figés qu’on nous impose. Les horaires rigides, les processus impersonnels, ou encore les automatismes que l’on suit parfois sans se demander pourquoi. Très tôt, j’ai compris que je progresserais mieux en apprenant à ma manière : en testant, en observant, en comprenant vraiment.

Je n’ai jamais été à l’aise avec l’idée de faire les choses “parce que c’est comme ça”. À mes yeux, ce qui compte, c’est de comprendre le fond — car le jour où les choses ne se passent pas comme prévu, c’est cette compréhension qui nous permet de nous adapter.

Être simple, ce n’est pas faire moins… c’est faire avec justesse !
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⚖️ Trouver l’équilibre

Pendant longtemps, nous avons couru derrière une illusion : celle que les séries ou les réseaux sociaux nous vendent. Un idéal de vie parfaite, bien rangée, bien chronométrée. La personne toujours à l’heure, au top dans son job comme dans sa vie perso, avec une maison nickel et un agenda sans accroc.

Mais cette image-là, aussi séduisante soit-elle, n’est pas totalement vraie. Elle est construite, filtrée, montée pour plaire. Bien sûr, il existe des gens dont la vie semble s’en approcher — tant mieux pour eux. Mais essayer de calquer ce modèle à l’identique, c’était, pour moi, perdre une part de ma personnalité. Alors j’ai choisi de faire autrement : m’en inspirer, oui, mais l’adapter à ma réalité.

Le sport, par exemple, a toujours été une partie importante de ma vie. J’ai joué au foot en club pendant près de 10 ans, avec un rythme soutenu : deux à trois entraînements par semaine, les matchs le week-end... C’était une routine. Puis j’ai dû arrêter. Et là, j’ai ressenti un vrai manque.

Deux ans plus tard, avec un ami, on a repris l’activité physique, à notre manière. On s’est mis au street workout : pas de terrain, pas de club, juste nous, notre motivation, et le besoin de rester en forme. C’était plus facile à l’époque des études — plus de souplesse dans l’emploi du temps. Mais une fois plongé dans la vie professionnelle, il a fallu s’adapter. Et surtout, ne pas chercher d’excuses.

Aujourd’hui encore, je m’organise pour aller faire du sport plusieurs fois par semaine. Parce que je suis convaincu qu’un esprit sain a besoin d’un corps sain. Et comme le dit si bien Michael Jordan :
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“Some people want it to happen, some wish it would happen, others make it happen.”

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🤓 Comment je l’applique concrètement au travail

Ce mindset, que j'ai construit avec le temps, m’a naturellement suivi dans ma vie professionnelle. J’ai commencé dans la grande distribution alimentaire, un environnement souvent rythmé, parfois chaotique. Là-bas, on pense souvent que “travailler dur” veut dire “courir partout”. Mais j’ai rapidement compris que cette agitation permanente ne rimait pas forcément avec efficacité.

J’ai donc pris le temps de comprendre comment cela fonctionnait : observer, analyser, prendre des notes. Et en quelques mois, j’ai trouvé mon propre rythme. Pas besoin de courir : il suffit d’anticiper. Connaître les vrais temps d’exécution, organiser les pauses, prévoir les remplacements… Comme au foot : il ne suffit pas de suivre le ballon, il faut lever la tête et lire le jeu.

Ce principe m’a permis de mieux travailler, sans m’épuiser. Et surtout, de rester serein et d’avoir les idées claires.

Alors bien sûr, cette approche a ses limites. Il y a toujours des journées imprévisibles, des imprévus, des urgences qui bousculent même l’organisation “la plus carrée”. Mais justement, quand on a une base simple et solide, ces moments restent ponctuels, et on les gère mieux sans paniquer, s’énerver ou stresser.

J’ai gardé cette méthode dans mes expériences suivantes, jusqu’à aujourd’hui.

🫶 Une méthode que je garde toujours avec moi

Aujourd’hui, je suis magasinier logisticien chez MerciYanis, et nous sommes en plein développement. Alors, j’essaie d’appliquer cette manière de faire autour de moi : rigueur, mais sans se compliquer la vie. Un objectif clair, des étapes simples et de la régularité.

C’est un poste qui demande de l’organisation : gestion des stocks, configuration des capteurs, expédition des colis, communication avec les équipes… Il faut être précis, méticuleux, et éviter à tout prix l’improvisation permanente.

Quand je suis arrivé, le poste était tout nouveau. Tout était à construire. Il a fallu comprendre les attentes de chacun, répondre à des demandes qui évoluent vite, jongler avec les plannings, les notifications, les délais… Et surtout, rester efficace sans se laisser déborder.

Je me suis familiarisé avec les processus en place, les ai analysés, testés et chronométrés, puis adaptés à mes méthodes. J’ai mis en place mes propres repères, en expliquant pourquoi certains choix étaient plus adaptés pour tel ou tel projet. Aujourd’hui, je gère mon poste avec sérénité et je peux estimer le temps nécessaire à une configuration dès sa demande. Ça aide mes collègues à désengorger leur process et fluidifier la communication. En prime, cela me permet de caler mes séances de sport entre midi et deux, un bon moyen de maintenir l’équilibre tout au long de l’année, et ça c’est non négligeable !

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Conclusion : simple ≠ simpliste

Je ne dis pas que ma méthode est meilleure. Je dis juste qu’elle me ressemble. Travailler sans masque, sans surjouer, en restant fidèle à soi-même, ça permet de durer. Et souvent, c’est ça la vraie performance : tenir sur la longueur sans se trahir.